Au mois de mars :
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Bonjour à toutes et tous.
Le printemps va bientôt faire son apparition et dans le même temps, les allergies qui vont avec.
Alors si votre enfant éternue, a le nez qui coule et les yeux rouge, il se pourrait bien que cela soit une allergie plus communément appelé rhume des foins. Faisons un point sur les signes et les traitements.
Une allergie de printemps, c'est quoi ?
Sachez que les allergies de printemps ont un pic entre le mois d'avril et le mois de juin et dans certaines conditions peuvent se prolonger jusqu'au mois de septembre. Cette allergie est souvent due aux pollens d'arbre, aux graminées et aux moisissures. Le plus souvent l'allergie apparaît vers l'âge de 4-5 ans.
Une allergie de printemps, d'accord, mais comment la reconnaître ?
Et bien déjà, ce sont souvent les mêmes symptômes que le rhume. Un nez qui coule en permanence, une sensation de démangeaison dans la gorge et le nez avec parfois une toux d'irritation. Si en plus votre enfant se frotte les yeux et que ce rhume lui a pris soudainement et persiste alors aucun doute, c'est bien un rhume des foins. Dans certains cas, tous ces signes peuvent être accompagnés par une éruption cutanée sur les mains ou le visage.
Comment éviter le contact avec l'allergène ?
Lors des périodes de pollinisation, on peut éviter que l'enfant se roule dans l'herbe. Privilégiez une couverture à étendre sur le sol afin de ne pas être en contact direct avec l'allergène. Si vous partez vous promener, vous pouvez vous informer sur l'activité des pollens dans votre région. Le site du Réseau national de surveillance aérobiologique est fait pour çà (https://www.pollens.fr/). Vous pourrez constater que certaines fois, l'enfant allergique sera beaucoup mieux à la maison. De plus, après une bonne journée de plusieurs heures à l'extérieur, une bonne douche permettra de se débarrasser de tout le pollen accumulé.
Astuce :
Pendant la période de pollinisation, lorsque vous êtes chez vous avec un enfant allergique aux pollens, éviter de tondre la pelouse quand celui-ci est dehors.
Comment être sûr que son enfant est allergique ?
Et bien il faut se rendre chez un médecin. Si celui-ci soupçonne une allergie, il pourra confirmer son diagnostic par des tests (prick-tests). Cela consiste par la dépose sur la peau, le dos ou l'avant-bras, d'une goutte de chaque allergène suspecté. Après 15 à 20 minutes, le résultat du test sera positif si une papule apparaît à l'endroit de l'injection.
Allergie de printemps, quels sont les traitements ?
Le plus courant est l'antihistaminique :
L'allergologue, pour soulager l'enfant la première année, prescrit un traitement symptomatique. C'est un antihistaminique (type suspension buvable ou sirop), un spray nasal antiallergique et un collyre permettant de traiter la conjonctivite.
Avec un cas d'asthme :
Si l'enfant a du mal à dormir malgré ce traitement, le médecin peut prescrire de la cortisone (durant quelques jours) pour diminuer l'inflammation. En cas de crise d'asthme, afin de soulager rapidement la gêne respiratoire et permettre la dilatation des bronches, il existe des aérosols de bêtamimétique. Entre les crises, il n'aura pas le choix que de prendre un traitement de fond avec anti-inflammatoire et parfois même un bronchodilatateur.
La désensibilisation :
L'allergologue peut proposer une désensibilisation l'année suivant si l'enfant à au moins cinq ans. Cela consiste chaque matin entre le mois de janvier et jusqu'à la fin de la saison des pollens à mettre sous la langue une pulvérisation ou quelques gouttes d'allergène. Afin de donner de bons résultats et espérer ainsi la disparition de l'allergie, cette désensibilisation doit être renouvelée pendant 3 à 5 ans.
Le Saviez-vous ?
Les allergies en chiffres de Sandy RUDEWIEZ
Extrait du livre 100 idées pour vivre sereinement avec une allergie
• D’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les allergies représentent aujourd’hui la quatrième maladie chronique dans le monde après les cancers, le sida et les maladies cardio-vasculaires.
• L’OMS prévoit qu’en 2050, 1 personne sur 2 dans le monde souffrira d’allergies. Nous assistons en effet à une recrudescence des allergies dont le taux est en augmentation constante, notamment dans les pays industrialisés.
• Près de 30 % de la population mondiale souffrent aujourd’hui d’allergies (respiratoires, alimentaires, cutanées,…) contre 3,8 % en 1968. Les allergies alimentaires, particulièrement fréquentes chez les jeunes enfants, sont en constante progression ces dernières années. En France, le nombre de personnes souffrant d’une allergie a doublé en 20 ans, et notamment chez les enfants et les adolescents. 8 % des enfants et 4 % de la population adulte souffrent d’une allergie alimentaire.
• En France, l’asthme, une maladie respiratoire provoquée par une contraction anormale des muscles bronchiques et une inflammation des muqueuses souvent liées aux allergies, concerne près de 4 millions de personnes, dont un tiers sont âgées de moins de 15 ans. En moins de 20 ans, le nombre d’adolescents asthmatiques a augmenté de plus 40 %.
• Aux États-Unis, le rhume des foins (rhinite allergique) est diagnostiqué chez 17,9 millions d’adultes, soit environ 7,8 % de la population.
• Les allergies alimentaires sont plus fréquentes chez l’enfant que chez l’adulte : 4,7 % des enfants âgés de moins de cinq ans, et 3,7 % des enfants âgés d’entre cinq et 17 ans en souffrent. Les femmes souffrent légèrement davantage d’allergies alimentaires que les hommes (4,1 contre 3,8 %).
• 3 % des adultes risquent d’avoir des réactions potentiellement mortelles à des piqûres d’insectes.
Un très bon livre avec de très bon conseils pour vivre sereinement avec une allergie.
Voilà, nous ne manquerons pas de publier de nouveaux articles...